mercredi 14 décembre 2011

Hearts are open graves


Musique.

    Simple photo faite en attendant de pouvoir faire mieux. Je devrais travailler le noir et blanc plus souvent.


L'anémone et l'ancolie
Ont poussé dans le jardin
Où dort la mélancolie
Entre l'amour et le dédain

Il y vient aussi nos ombres
Que la nuit dissipera
le soleil qui les rend sombres
Avec elles disparaîtra

Les déités des eaux vives
Laissent couleur leurs cheveux
Passe il faut que tu poursuives
Cette belle ombre que tu veux

Clotilde, Apollinaire

mardi 29 novembre 2011

Childhood


Boîte à musique.

    Petite photo faite -à la va très vite- dans le cadre du projet de Livre-Photo de Pullipland.
Je ne me suis pas foulé la rate, ça ne casse pas huit pattes à un lépidoptère, mais voilà.
Je tenais simplement à proposer quelque chose, et quitte à participer à un concours pour la couverture de l'ouvrage, je voulais que cette photo reflète ce que les poupées évoquent pour moi, c'est-à-dire des jouets qui n'en sont pas, des objets auxquels on inculque souvent une âme, des jouets qui servent de support à notre créativité et notre imagination. C'est pourquoi j'ai voulut une Z à la fois vivante, à la fois statique, oscillant entre sa condition de jouet à première vue lambda aux yeux des non-initiés, et sa condition de personnage vivant à travers la photographie.


PS: Promis, de nouvelles photos très bientôt. Et quelques changements à la clé...

vendredi 11 novembre 2011

Autumn Godess



En hommage à ma saison préférée.
Photo faite dans le cadre du premier concours BJD du forum Pullipland.


 The falling leaves drift by the window
The autumn leaves of red dans gold
I see your lips, the summer kisses
The sunburned hands I used to hold
Since you went away the days grow long  
And soon I'll hear old winter's song 
But I miss you most of all my darling  
When autumn leaves start to fall

Autumn Leaves



dimanche 30 octobre 2011

Snowbird Lady


Musique.
             

             Je ne poste plus beaucoup ces derniers temps, ni ici, ni ailleurs. Savez-vous pourquoi? C'est simplement parce que je vous prépare quelques surprises. Ces photos devaient en faire partie, mais je ne parvenais plus à vous cacher ma dernière pensionnaire, une Soulkid Fafner nommée Lambeth. Alors voici quelques photos (profitez tant que j'en fais encore plusieurs, haha) sans aucune recherche, simplement pour vous montrer la beauté du modèle.

C'est fascinant comme ces poupées n'ont rien à avoir avec les Pullip que je me contentais de photographier jusqu'alors. J'ai le sentiment de découvrir de nouveau les poupées, d'accéder à une nouvelle dimension photographique. C'est assez fabuleux.

Je vous promets bientôt de nouvelles photos d'elle accompagnées de son histoire, et bien entendu, vous ne tarderez pas non plus à subir une avalanche de photos que je concocte spécialement...
      





Ich und du sind im Spielhaus,
leben unter Schleiern,
wir gehen hier nie wieder raus.
Nostalgie bringt nicht Freud' noch Fried'.
Wir sind allein, nur dieses Lied.

mardi 27 septembre 2011

Hécatombe


Fond sonore.

   Cela fait un moment déjà que Joan (ou Jeanne, peu importe), ma Papesse antéchrist est terminée. Je sais que beaucoup s'attendaient à ce qu'elle ait des yeux, mais elle n'en a pas et n'en aura pas. En revanche, les Monster High qui suivront devraient en avoir.
Ainsi que je l'avais évoqué dans la preview, elle est l'incarnation de la seconde arcane majeur du tarot : The High Priestess (La Papesse dans le tarot de Marseille), et se réfère au mythe biblique de la Papesse éponyme, la catin de Babylone chevauchant la bête de l'Apocalypse.

Je pense que je serai incapable de vous raconter son histoire en détail, car je n'en sais pas plus moi-même que ce que j'ai pu lire dans la Bible et ailleurs, et je n'ai pas désiré inventer beaucoup plus, le personnage me plaisant déjà au départ.
J'ai gardé d'elle les grandes lignes tel qu'il est écrit dans la Bible :

"And the woman was arrayed in purple and scarlet colour, and decked with gold and precious stones and pearls, having a golden cup in her hand full of abominations and filthiness of her fornication :
And upon her forehead was a name written a mystery: BABYLON THE GREAT, THE MOTHER OF HARLOTS AND ABOMINATIONS OF THE EARTH.
And I saw the woman drunken with the blood of the saints, and with the blood of the martyrs of Jesus: and when I saw her, I wondered with great admiration."
Chapitre 17, versets 4 à 6.



      Je n'ai pas voulu de wig ni de tiare pour elle, mais quelque chose de plus simple, rappelant les coiffes des sœurs. En revanche, j'ai conservé le rouge, les dorures et les perles, et sa poitrine nue, que j'ai balafrée comme celle d'un Christ en croix. J'ai imaginé comment elle avait pu vivre, comme elle avait pu être traitée, qui elle était. Je la considère comme une martyr de la folie religieuse humaine, c'est pourquoi ses bras et ses jambes sont scarifiés, à l'instar de beaucoup d'autres martyrs. C'est un non-sens me direz vous, les martyrs sont des modèles bibliques. A cela je répondrais qu'il peut y avoir toutes sortes de martyrs. La traîne de sa robe est le symbolisme des espoirs et des vices de l'humanité, à demi inexistants mais toujours là. Quant aux yeux bandés, je vous laisse libre de l'interpréter comme bon vous semble, haha~.
Sinon, oui, j'ai de l'admiration pour le personnage de la Papesse Joan, c'est pourquoi je la considère dans cette réécriture comme une sorte de Sainte satanique. Ce n'est peut-être pas très compréhensible et je m'en excuse, mais si c'est parfaitement clair pour moi, cela me suffit.

La golden cup viendra surement plus tard, et quant à la bête de l'Apocalypse, elle me semble dure à réaliser, mais si l'occasion se présente, peut-être existera t-elle.

lundi 5 septembre 2011

Lolita


A voir impérativement avec ceci.

" Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-lii-ta : le bout de la langue fait trois petits pas le long du palais pour taper, à trois, contre les dents.
Lo. Lii. Ta.
Le matin, elle était Lo, simplement Lo, avec son mètre quarante-six et son unique chaussette. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l'école. Elle était Dolores sur les pointillés. Mais dans mes bras, elle était toujours Lolita."

Vladimir Nabokov, Lolita.

         

       Dolores. C'est ainsi qu'on l'avait nommée. Mais très vite -trop vite-, la jeune Dolores laissa place à Madame Chrysanthème, que ses clients les plus proches et les plus réguliers appelaient simplement Lolita.

       J'avais connu Dolores. En ce temps là, elle avait encore la pureté et la fraîcheur de l'innocente jeunesse, elle avait une beauté enfantine, un charme certain, encore très peu assumé.
J'avais connu Dolores, un peu plus âgée. Elle courait après les garçons - habitude qui me parut normale, pour une jeune fille de son âge. Elle avait perdu cette innocence, cette fraîcheur, ce charme ; elle commençait déjà à faner, si jeune.
J'avais connu Dolores, nue sous ses vêtements, les lèvres rouge scarlet, le rire cristallin, perçant les tympans avec autant de force que la lame d'un couteau, et perçant le cœur avec plus de vigueur encore.
Et puis j'avais connu Madame Chrysanthème. Je l'avais vaguement connue, à cette époque. Dolores m'ayant parlé d'elle comme d'une amie très proche qu'il fallait absolument que je rencontre, je suis allé la voir se produire sur scène, un soir. Elle m'avait ébloui. Les formes pulpeuses de son généreux corps féminin virevoltant et se déplaçant avec cette agilité et cette grâce si félines dont elle seule avait le secret me charmèrent immédiatement. Madame Chrysanthème portait à merveille son nom. Elle avait la beauté des fleurs, les cheveux pareils à des pétales, les lèvres roses et si pulpeuses que l'on aurait aimé pouvoir les mordre à pleines dents, et le parfum le plus enivrant qu'une fleur puisse avoir.
Je l'ai suivie dans sa loge, où je retrouvais Dolores. Madame Chrysanthème avait disparu. Dolores me demanda comment je l'avais trouvée, si je la trouvais belle, attirante, si elle paraissait plus âgée, plus femme. Je n'ai jamais sût mentir à Dolores.
Madame Chrysanthème avait donné la gloire et la célébrité à Dolly, et c'est pour cela que je n'ai jamais rien osé dire. Je la voyais heureuse, et c'était ce qui m'importait le plus.
Je suis revenu plusieurs fois l'admirer au cours des mois qui suivirent. Mais plus jamais je ne vis Dolores. Elle semblait s'être effacée, laissant toute la place à Madame. Au départ, je crus que cela n'était que passager, mais bientôt, je ne vis plus en Dolores que la luxure, le matérialisme, la sensualité à l'extrême. Plus de beauté, plus de pureté, plus d'innocence. Madame avait banni Dolores, à jamais.

Cela empira par la suite, lorsque Dolly, ma Dolores, devenue Madame Chrysanthème, devint simplement Lolita.
Elle était pourtant si jeune encore, mais paraissait si vielle. Dolly avait engendré une Chrysanthème qui avait planté ses racines en elle, absorbant toute sa vie, et ayant finit par faner. De ces pétales desséchés, une catin de la plus basse espèce en sortit. Lolita.
Lolita était celle qu'on allait voir lorsqu'on s'ennuyait, celle qui volait les cœurs -et les bourses- de tous ses clients, celle que les vieilles femmes du quartier chassaient en rouspétant, celle qui portait de la fourrure mais qui n'avait nulle part où coucher, celle qui noyait son existence dans l'alcool le plus mauvais, celle qui n'avait plus de famille, plus de passé, plus d'avenir, plus de présent.
Un soir, alors qu'elle recevait un client régulier, on entendit ses cris résonner dans la ruelle.
Au matin, on découvrit le corps d'une fille de seize ans, les joues creusés, le regard livide, un trou caverneux dans sa maigre poitrine.

Destin tragique d'une fleur qui a poussé trop vite.

dimanche 4 septembre 2011

Vanitas Vanitatum


       
           Tiens, il parait que c'est bientôt la rentrée.

Photo faite à la va-vite, sans recherche aucune, simplement par pur plaisir.
Ah, vous aussi vous avez remarqué que la qualité est minable? C'est curieux.
J'ai donc reçu Oméga et Dolores (que vous verrez tôt ou tard...) hier. Kikyô est douée, c'est indéniable.

Sinon, je n'ai rien à dire. Alors je m'en vais.
L'histoire de Oméga suivra bientôt.

vendredi 2 septembre 2011

The Trap



       Oh bah tiens, on est déjà en septembre, dis donc.

On dirait que les diptyques sont à la mode en ce moment.
Je suis fatiguée.
Je ne fais plus beaucoup de photos pour le moment, mais cette situation va bientôt changer, et je promets de la nouveauté.
En attendant, petit bonus.

Lucifer. 

mardi 23 août 2011

Preview - II: The High Priestess


       J'avais cette Monster High acquise il y a longtemps aux USA qui trainait dans une cage depuis un moment. J'ai donc décidé de lui donner une autre vie.
Voici un petit aperçu qui je l'espère, vous intriguera.
Le MSC ne tient vraiment pas bien sur ces poupées -pourtant très agréables à customiser-, et la pauvre chose commence à déjà à peller par endroits.
En exclu intergalactique pour vous, voici The High Priestess, seconde Arcane majeure du Tarot, et l'incarnation de l'antéchrist, la papesse Jeanne (peut-être qu'une bête de l'Apocalypse viendra, mais pour le moment cette idée me semble trop ardue à réaliser).

vendredi 19 août 2011

Alea Jacta Est


      Ma dernière pierre à l'édifice Miss Pullipland 2011. Cette finale avait pour thème "Votre Miss a un incroyable talent", et le dynamisme était un élément imposé. Dynamisme est un mot encore plus vague et vaste que le surnaturel de la manche précédente. Quelque chose est dynamique lorsqu'il n'est pas statique. Dans ce sens, on pourrait presque dire que tout est dynamique.

Les idées ne se sont pas bousculées dans ma tête à l'annonce de ce thème que je sentais venir. Ma première idée fut que l'incroyable talent de Dada soit de faire les meilleurs barbecues  du monde grâce à des lasers qui lui seraient sortis des yeux. Seuls problèmes, le barbecue n'est pas vraiment mon univers ordinaire et je n'ai donc aucun matériel de mise en scène, et je suis à la retouche photo ce que le Babybel est au fromage.
Après plusieurs essais peu convaincants de photos et de montages, j'ai dût me résoudre à abandonner mon idée, ainsi que quelconque retouche photo plus poussée que la luminosité/contraste/couleurs.
C'est idiot, je sais faire des rayons lasers, mais ils ressemblent aux sabres dans Star Wars, et font très bizarres.

Un aperçu de ce que j'ai pu faire de pire. Ce n'est pas la version Star Wars-Photoshop, c'est la version Gribouillage-Paint.

 Ma seconde idée fut de faire de Dada une David Copperfield. J'aurais coupée une poupée en deux et mise dans des boîtes. Mais cette idée me paraissait encore trop banale et pas marrante.
Alors j'ai songé à un dressage d'escargots. Mais il fait malheureusement beau en ce moment, et les escargots sont donc introuvables.
Et puis, tandis que je pleurais sur mon affligeant manque d'imagination, mon chat m'a soufflé cette idée de domptage de fauves. J'avais une chouette idée, mais les idées rendent toujours mieux sur le papier et dans la tête. Et mon chat ne s'est pas montré coopératif du tout, me compliquant davantage la tâche.
Au final, je rends cette photo très décevante -surtout pour une finale- et très loin de ressembler au chef d'œuvre d'humour et de magie que j'avais en tête.
Néanmoins, je suis ravie d'avoir participé à ce concours qui m'a permis de m'amuser un peu en sortant de mon univers photographique habituel, et d'être en compétition avec de très chouettes personnes.
Ce concours nous aura tous vraiment stressés mais nous avons passé du très bon temps, et je dois admettre que je suis triste qu'il se finisse.

Maintenant, il n'y a plus qu'à attendre le dénouement.

Alea jacta est.

lundi 15 août 2011

To Dada's Godmother



    Dada s'est vu octroyer très récemment ce que l'on appelle une "marraine". A vrai dire, c'est un rôle que j'ai parfois un peu de mal à comprendre, et un concept très neuf pour moi, mais la jeune marraine de Dada s'est si gentiment proposée que je n'ai pu lui refuser ce titre.


jeudi 11 août 2011

Arachnée


Danses de Travers...

Miss Pullipland, demie-finale dont le thème est "Chevelure Surnaturelle". Le mot surnaturel est vaste, et permet ainsi d'infinies possibilités. J'avais voulu partir sur l'idée d'une Gorgone au départ, mais trouvant l'idée trop évidente et banale, j'ai vite changé.
J'ai réduit quelques araignées en esclavage afin qu'elles filent un semblant de wig en mohair. Un semblant, car en regardant de plus près l'on s'aperçoit de la réalité de la toison de Dada. De la toile.
Dada, reine des araignées.

O folle Aragne, sì vedea io te
già mezza ragna, trista in su li stracci
de l'opera che mal per te si fé.
Dante Alighieri

samedi 6 août 2011

Être une femme libérée


             Je ne ferai aucun commentaire intéressant sur cette photo prise pour la seconde manche de Miss Pullipland, dont le thème était "maillot de bain et cheveux au vent".
J'avais eu dans l'idée de faire au départ une réécriture de La Liberté guidant le peuple de Delacroix façon féministe, mais n'ayant plus eu le temps de coudre un bonnet phrygien rose, je suis partie dans autre chose, et dans je ne sais pas trop quoi exactement, à vrai dire. Je n'espérais plus passer cette manche, tant ma photo me dépitait. Bon, ici je l'ai retouchée ; j'ai beaucoup de mal à ne pas retoucher mes photos.
Parfois, souvent même, lorsque je n'ai pas d'idée, je fais n'importe quoi. Ça a été le cas pour cette manche.

Je remercie Darek pour la collaboration de ses poupées.

dimanche 31 juillet 2011

Little Bitty Pretty One


Oh my darling, oh my lover...

This is ma participation à la première manche du concours Miss Pullipland, ayant pour thèmes ces trois éléments entre lesquels je ne trouve pas forcément de connexion logique : "les années 50, les pinups, le noir et blanc".
J'avais eu plusieurs idées mais j'ai choisi la facilité, par manque de temps.
Je rentre à peine de vacances, et constate que je suis qualifiée pour la seconde manche qui, pour le coup, ne m'inspire absolument pas. Tâchons tout de même de nous motiver. Haut les cœurs, camarades!

Aussi, je suis en train de fullcustomiser une petite nouvelle que j'espère, vous ne tarderez pas à voir~...

lundi 11 juillet 2011

Wolf of the Sea




What do we do with a drunken sailor?


Moi, j'ai toujours aimé les pirates.
Dada, en plus d'être une guerrière, une nature morte et une femme en pantalon, est un pirate. Yo ho!
Bon par contre, je crois que j'ai encore de gros progrès à faire pour ce qui est de la photo en extérieur. Qu'à cela ne tienne, je vais m'entraîner (et il est fort probable que l'on revoit Dada dans cet accoutrement et ce rôle de forban).





Yo Ho Ho and a bottle of rum!
Fifteen men on a dead man's chest 
Yo Ho Ho and a bottle of rum!
Drink and the devil had done with the rest!
Yo Ho Ho and a bottle of rum!
The mate was fixed by the bosun's pike
The bosun brained with a marlinspike
And cookey's throat was marked belike
It had been gripped by fingers ten
And there they lay all good dead men
Like break o'day in a boozing ken
Yo Ho Ho and a bottle of rum!



Walk the plank ye salty dog, yohoho!

vendredi 8 juillet 2011

WOOT !


  
Chers lecteurs et gens qui passez furtivement par là,
Je tenais simplement à vous faire partager ma joie et mon étonnement quant aux faits qui vont suivre -et que j'accompagne de ces deux photos inutiles et sans intérêt aucun, faites par pur plaisir, et exprimant ma dite joie-.
Petit Mambo de Chocobo qui exprime assez mon ressenti.

Que je vous expose la chose.
Tout d'abord, il y a le bac. Enfin, les résultats, pour être exacte. Très satisfaisants, mes résultats.
Et puis, je ne sais pas pour quelle raison tordue -le destin, me direz vous-, je me suis rendue sur ce site, Concours-Pullip, où je ne mets jamais les pieds d'ordinaire. Toujours en ne sachant pourquoi, j'ai composé le numéro de téléphone dans l'espoir de gagner une Dal Charlotte.
Et devinez quoi les amis?
J'ai gagné. Oui oui. Un appel, un seul. Un gagnant tous les 139appels.
C'est ce qu'on appelle une question de timing.

Alors vous verrez bientôt une petite boudeuse rejoindre les rangs de mes damnés (il faut que je songe par ailleurs à un projet pour elle, car ce n'était absolument pas prévu).

Voilà.
Dans la catégorie articles inutiles...
Je tenais simplement à vous faire part de ma joie o/

Merci d'avoir prit le temps de perdre ce dernier,

Amicalement,

Alien.



Cette photo inutile me permet aussi de vous montrer un aperçu d'une séance à venir...

jeudi 7 juillet 2011

La Guerrière

 Une petite musique de barbare pour accompagner ceci?


















 Quand le désespoir de la lune clapote,
La ville baigne dans une solution toxique.
Au travers de ce trouble verdâtre, je vois,
Sans le plus petit espoir de m'endormir,
Non pas mon enfance, ou la mer, ou 
Le vol nuptial des papillons au-dessus
D'une rangée de narcisses blancs comme
La neige, en cette année je ne sais quoi seize...
Mais le monde à jamais figé de cyprès
Mortuaires au-dessus de ta tombe.


Anna Akmatova













Dada est une guerrière.
(et en plus, elle a eu droit à un nouveau blush du corps)


mardi 28 juin 2011

L'Utérus du Monde




 Petite musique.

Pas inspirée. Je ne suis pas inspirée. Fatigue, flemme, fainéantise.
Délivrance, bientôt, bientôt.








Ouais. C'est rare que je publie autant de photos d'un coup. Ça vous plait? A moi, non.

 Des bouts d'idées, mis bout à bout, collés, scotchés, assemblés avec un canard et cousus comme des téléphones serbes Made in China, tu vois.
Idées. Idées rouges, idées bleues, idées jaunes. Idées à moustaches, idées fixes, idées lointaines, idées jeunes, idées vieilles.

Doigts qui tapent sur le clavier sans trop savoir quoi écrire. Doigts vernis -bleu. Toujours, bleu-, doigts longs, doigts effilés, doigts de pianiste.

Où est Dada...

Étaler son cerveau comme la marmelade sur la tartine.
Tartine.
Biscotte.

Faim.

Je n'ai pas faim.

Et vous?

Vous! Oui, vous! Vous, là! Eh! Vous! Oui, c'est bien à vous que je parle!
Vous aimez les tacos?


 Je perds la boule. Parfois, ça fait du bien, vous savez. La perdre, la laisser se perdre, la regarder rouler au loin, dévaler cette pente, tomber dans le caniveau, perdre la boule. Et la retrouver aux objets perdus.
On parle rarement des gens qui retrouvent la boule. On parle de ceux qui la perdent, uniquement. On parle de celles de bowling, aussi. Mais celles là se perdent rarement.
"T'as pas vu ma boule?".
C'est à croire que les gens qui perdent la boule ne la retrouvent jamais.






Pirouette.

mercredi 15 juin 2011

Divan Oriental


          J'avais dit que je réviserai le Bac.

mardi 14 juin 2011

Parfum d'une boîte à Musique en Ut bémol sans boîte




   Oxymore a quitté ma maison aujourd'hui, et pour toujours. En parallèle, c'est aujourd'hui que je quitte les forums, pour un moment. Moi qui disait encore il y a quelques temps qu'il me semblait impossible de m'éloigner un temps de mon foyer virtuel... Oui, parfois on a besoin de respirer un peu.
Une amie avait évoqué les couples  japonais qui s'éloignent pour mieux se retrouver. Là c'est un peu pareil. S'éloigner pour mieux se retrouver.

C'est dont avec un certain pincement au cœur que j'ai pris ces photos de Dada, à la demande d'un membre de ce forum-maison.
Je suis navrée, mais ce n'est qu'après que je me suis aperçue que l'un des yeux de Dada était un peu trop révulsé. Du coup, ça lui donne un air vraiment étrange...

Composition faite en prenant ce qui venait sous la main, comme d'ordinaire.

Petit fond sonore.







 他嗅到秘书身上雪花膏静静的香气...

 县长的婚礼, 格非



dimanche 12 juin 2011

Tâtonnement expérimental - Nymphe d'aquarium

   Oxymore, mal aimée de mon objectif -et seulement de lui- quittera bientôt sa vitrine pour rejoindre un nouveau foyer. Il est toujours un peu difficile de se séparer d'une poupée en laquelle on a mit une part de nous même. Enfin bon.
Une dernière photo, un peu forcée, histoire de garder un souvenir.
Et parce qu'avec Oxymore je prends des photos vraiment différentes de ce que je fais d'ordinaire, j'ai décidé de la plonger dans un de ces aquariums ronds, dont on dit qu'ils sont décoratifs, et dans lesquels on trempe en général un ou deux poissons rouges qui tournent en rond avant de mourir deux mois plus tard, lorsque leur propriétaire aura oublié qu'il s'agit d'animaux vivants avant d'être de la simple décoration inerte.
J'ai toujours été fascinée par ces bocaux de formols où baignent curiosités médicales en tout genre. Le formol associé aux bocaux rend les choses plus merveilleuses.
J'ai voulu en faire de même avec Oxymore. N'ayant plus de formol et de bocal assez grand pour elle, c'est dans cet objet futile et rond remplit d'eau que je l'ai trempée.
Et voilà pour la petite histoire.


Accompagnement Musical.




Toutes les eaux sont couleur de noyade.
Emil Michel Cioran

samedi 11 juin 2011

Offenbar Geheimnis

 Le bac approche, à l'instar du Hellfest (oui, c'est un événement qui se prépare, ça aussi). Aussi, je n'ai hélas plus énormément de temps à consacrer à mes loisirs. Voici néanmoins quelques photos de mes très chers baigneurs à la curieuse expression et d'Uréus, fort peu recherchées, simplement car il est agréable de photographier.




                    Wisst ihr denn, auf wen die Teufel lauern
                  In der Wüste, zwischen Fels und Mauern?
                  Und wie sie den Augenblick erpassen,
                  Nach der Hölle sie entführend fassen?
                  Lügner sind es und des Bösewicht.


                                                                         Goethe.






                                                                               Freigebiger wird betrogen,
                                                                             Geizhafter ausgesogen,
                                                                             Verständiger irrgeleitet,
                                                                             Vernünftiger leer geweitet,
                                                                             Der Harte wird umgangen,
                                                                             Des Gimpel wird gefangen.
                                                                             Beherrsche diese Lüge,
                                                                             Betrogener, betrüge!

                                                                                                                                                                    Goethe.

mardi 17 mai 2011

Haunted Cakes


Un peu de musique?

C'est encore emparée d'un infini sentiment de lassitude que j'ai prit ces photos à la va vite (mais encore plus vite que d'ordinaire, c'est dire). Je suis une fois de plus déçue par ce que j'ai fait, beaucoup de détails auxquels je n'ai pas prêté attention m'énervent, mais tant pis.

Il existe de ces obsessions fort curieuses qui vous prennent soudain. La gourmandise, le désir charnel, le travail... On peut aussi être obsédé par quelqu'un. Ou quelque chose. C'est curieux, mais je ressens le profond besoin psychologique de crier mon obsession du moment sur tous les toits du monde, et je le ferais très volontiers si cela pouvait m'en libérer. Je suis obsédée par elle.
La première fois que je l'ai vue, je fus très surprise par ce que j'ai ressenti. Cela ne me ressemblait pas du tout ; ce n'était ni dans mes principes, ni dans mes goûts. Il m'était inconcevable d'éprouver pareils sentiments envers elle. C'est son air malheureux, triste et fragile qui m'a charmée. Elle avait un côté ancien, un côté passé, un air de vieille. Voilà, c'est ça. On aurait dit une vieille. Une vieille, mais une originale. Alors, prise de pitié pour elle, de pitié et d'amour, je l'ai ramenée chez moi. Je prendrai soin de toi. Et j'ai prit soin d'elle. J'ai lavé son corps, son vieux corps, dont les articulations couinaient comme un enfant. Et puis elle s'est mise à parler. Doucement au début, si faiblement que j'ai dût tendre l'oreille pour mieux l'entendre murmurer. Elle me parlait. Elle me parlait d'un ancien temps, de son temps, du temps passé, du temps qui passe, du temps qu'il fait. Elle me parlait d'or, aussi.
Et puis elle ne s'est plus arrêtée.
Elle. Elle qui me fascine. Elle qui me regarde, qui me fixe, sans arrêt, et toujours avec cette même expression. De vieille. Elle. Je pourrais entrer dans une pièce les yeux bandés, je sentirais sa présence, je l'entendrais. Je l'entends toujours. Même quand elle n'est pas là. Je l'entends le jour, la nuit. Je l'entends tout le temps. Je l'entends elle, qui me parle, elle dont le cœur bat à l'unisson avec le mien, elle dont l'attraction fut immédiate. Et fatale. Elle. Elle dont je ne peux plus me séparer. Elle qui n'a pas de nom.
Elle.
Elle. Tic.
Elle. Tac.

Elle est une montre, une de ces anciennes montres à mécaniques, dont le cœur bat sans avoir besoin de pile, trouvée au fond d'un magasin poussiéreux pour la ridicule somme de quatre euros. Une antiquité. Moi qui ait toujours eu une sainte horreur des montres. Voilà que je l'entends respirer. Elle me comprend, et elle sait que je la comprends aussi.
Elle.



On a beau manger sa viande jusqu'aux os, la gourmandise ne disparait jamais. Proverbe téké.

dimanche 15 mai 2011

The witch with no eyes



J'ai refait le maquillage de Uréus. L'ancien ne me plaisait plus. Alors j'ai prit un moment dans ma journée pour lui donner un nouveau visage. Comme à mon habitude, je travaille au feeling. J'ai donc fait ce maquillage comme je le sentais, et ce n'est qu'après que je me suis rendue compte que je lui avais donné des allures de démon japonais, malgré moi. J'ai changé ma façon de makeuper, dans le sens où j'ai utilisé bien plus d'acrylique que de crayon aquarellables et de pastels -que je n'ai d'ailleurs pas du tout utilisé, pour le coup-.

Uréus avait d'abord eu un air enfantin, puis mature, puis cet air un peu enfantin m'a manqué. Alors j'ai fait un petit mélange, pour en faire une vieille enfant.
Et puis il y avait une paire de ciseaux à côté de moi. Ne jamais laisser traîner des ciseaux. Jamais.
Alors j'ai coupé.
Cette wig et cette coupe sont provisoires, mais je m'attache à ce genre de coiffure, alors il s'agira probablement d'un provisoire qui dure.

Bref. Je vous suggère un petit accompagnement musical.



Don't worry Darling , I'll take good care of you ...

samedi 7 mai 2011

L'homme sans ombre

Après un mois de vacances me voici de retour avec quelques photos de Vyacheslav, qui ne me satisfont pas tellement, mais tant pis.
Je crains de ne pas avoir trop de temps à consacrer à la photographie dans les semaines à venir, en raison des épreuves du Bac.
Aussi, je dois prochainement refaire le makeup d'Uréus et songer à revendre Oxymore, avec laquelle je n'arrive plus à rien.

Enfin bref. Voici quelques photos fadasses (qui doivent refléter mon état de lassitude avancée), à regarder avec ceci.




C'est l'histoire d'un homme au cœur de bois...


dimanche 3 avril 2011

Night Catcher - Tâtonnement Expérimental

J'aime la nuit. Tout est beau la nuit. La nuit est créatrice. C'est un vide qui inspire, la nuit.
L'autre nuit, j'ai fait sauter les plombs de ma maison (et accessoirement, faillit y mettre le feu). Alors je me suis demandé comment faire pour photographier la nuit.
Il n'y a pas de nuit sans lumière.

Quelques photos expérimentales, sans grande recherche esthétique, faites en hommage aux ombres, à regarder avec un peu de musique.




"Le diable est la nuit de Dieu. Qu'est-ce que la nuit? La preuve du jour."
Victor Hugo, L'homme qui rit.




I was the shadow of the waxwing slain
By the false azure of the window pane.



Je crois à la nuit.