mercredi 16 février 2011

De la différence du A.

Certains disent qu'il existe de bonnes ou de mauvaises idées.
 Je pense qu'il n'y a que des idées, ni bonnes, ni mauvaises.




Nda: Mon subconscient s'amuse à marcher à l'envers. Ceci est donc une idée qui m'est venue en mangeant une crêpe ce matin. Il n'y a aucun sens concert à cela. Hélène est très loin d'être mon prénom préféré.

Les Hélène sont belles.
Elles ont la magnificence de la Grèce antique, l'aura pècheresse, la beauté du mystère.
Les Hélène sont belles.
Elles sont partout et nulle part à la fois, elles sont uniques et communes, elles sont douces et brutales.
Hélène, un nom qui sonne comme un air de Schubert, comme un murmure amoureux, comme le bruit des vagues d'hiver.
Hélène est une fleur, Hélène est un oiseau, Hélène est un joyau ; Hélène est ville, Hélène est femme, Hélène est belle.
Hélène.

Les Héléna ont le même charme que les Hélène, mais avec un "a" en plus.
C'est dans ce petit "a", ce petit suffixe, cette petite lettre insignifiante que réside toute la différence.
Le "a" des Héléna est lunatique. C'est un A vicieux, pernicieux, mesquin, magnifique, grotesque, aérien.
Le A peut aussi bien embellir une Hélène qu'il peut l'enlaidir. Le A est universel, à l'instar de "à l'attaque", "à vos souhaits", "à l'aide", "atchoum", "amen".
Héléna est une Hélène-a, une Hélène qui en a. Une Hélène avec un "truc en plus", avec une boîte surprise dans laquelle le A s'avère être un fardeau ou un bien.
(Ceci ne fonctionne qu'avec le A, car une Hélène-b, ou une Hélène-z serait grotesque.)
Héléna.